Dijon reste sur 5 défaites consécutives en 2015. Après un mois de janvier bien compliqué, les Bourguignons veulent briser cette spirale négative contre Sochaux à Gaston-Gérard. Florent Perraud remplacera Baptiste Reynet, suspendu, dans les buts. L’occasion de donner la parole au numéro 2 dijonnais, dans la lumière samedi.
MaLigue2 : Tout semblait aller pour le mieux à l’issue de la phase aller pour Dijon, qui squattait le podium. Depuis, tout a changé et vous restez sur 5 revers d’affilée. Comment expliquez-vous un tel retournement de situation ?
Florent Perraud : Si on le savait, on n’en serait pas là… Un grain de sable a enrayé la machine. En 2014, on a tout gagné à la maison, puis on se qualifie à Caen en 32e de la Coupe de France dès la reprise (3-2, ap). La spirale était très positive, on gagnait des matchs que l’on ne méritait pas forcément d’emporter. Puis il y eu cette première défaite à Gaston-Gérard contre Tours (0-3, 19e journée). Depuis, on ne réussit pas à rebondir. Il y a eu des matchs loupés, c’est sûr. Mais par exemple à Laval (0-1, 20e journée), on avait la sensation d’avoir fait un bon match, mais on a rien ramené de ce déplacement. La spirale est devenue négative.
La grande force de Dijon résidait dans un bloc efficace et difficile à tromper. Or, vous venez d’encaisser 13 buts en 5 matchs…
On a perdu cette solidité défensive. J’ai l’impression qu’on défend moins tous ensemble. On a perdu le bon timing dans les deux surfaces, aussi bien derrière que devant.
Après la déroute dans le derby à Auxerre samedi dernier (0-3), quels ont été les discours et les attitudes cette semaine à l’entraînement pour préparer la réception de Sochaux, meilleure équipe à l’extérieur de Ligue 2 ?
Ça fait un moment que le coach nous demande de réagir, et c’est normal. Mais à Dijon, notre grande force passe par le collectif. C’était facile de bien s’entendre quand les victoires s’enchaînaient. Mais c’est encore plus important de constater que le groupe reste uni dans une période délicate. De toute façon on le sait, notre salut passera par le groupe. L’équipe dispose des armes pour inverser la tendance. Contre Sochaux, on veut vraiment sortir de cette sale période devant notre public.
Baptiste Reynet suspendu, vous avez l’occasion d’obtenir du temps de jeu samedi. Cela ne pèse-t-il pas de ne pas pouvoir enchainer les matchs lorsque l’on devient titulaire à un poste aussi particulier que celui de gardien ?
Forcément, on a toujours plus de repères et de sensations quand on a la possibilité d’enchainer sur le terrain. Mais c’est le rôle de la doublure que j’ai accepté. J’espère aider l’équipe à arracher un bon résultat et à repartir de l’avant.
La hiérarchie semble donc établie entre vous et Reynet. Ne voulez-vous pas titiller sa place de numéro 1 ?
Non la décision a été prise dès le début de saison. Pour moi, Baptiste est l’un, voire le plus talentueux en Ligue 2 à son poste.
Quel est votre rôle au quotidien en tant que numéro 2 ?
Par rapport à mon profil, je suis le coéquipier de Reynet pour l’aider et l’accompagner, pas son concurrent. La différence d’âge entre lui (24 ans) et moi (32 ans) fait que je suis plus calme, plus posé. Notre relation est saine, car Baptiste est un super gars, très facile à vivre.
Malgré ce passage à vide de l’équipe, on suppose que la montée reste l’objectif dijonnais ?
On a fait les six premiers mois sur le podium, donc on y prend vite goût. On doit débuter un nouveau cycle avec ce mois de février qui commence. A nous de mettre janvier de côté et repartir sur une bonne spirale pour la fin de saison !
Crédit photos : Vincent Poyer/DFCO.fr
bon gros bla-bla de politicien.....! ce sont des "fonctionnaires".... rien de plus. sur le terrain ils "travaillent".et usent de leurs RTT en ce moment .