Championnat

Manuel Pérez : « Connaître la Ligue 1 avec Brest »

C’est le choc de la 19e journée de Ligue 2 : Troyes (1er)-Brest (3e) à l’affiche samedi après-midi. Manuel Pérez, le jeune milieu de terrain des Bretons (23 ans), entend bien décrocher un résultat positif au stade de l’Aube, pour repasser devant son adversaire du jour.

Manu Pérez, trois poumons minimum !
Manu Pérez, trois poumons minimum !

MaLigue2 : Le championnat redémarre fort pour Brest, comment abordez-vous ce déplacement chez le leader ?

Manuel Pérez : Nous sommes conscients de nos forces. On part à Troyes pour faire un très bon résultat, même si l’on sait que l’ESTAC produit l’un des plus beaux jeux de la Ligue 2. De notre côté, on connaît notre solidité. Mais on ne va pas là-bas pour faire 0-0 !

C’est un peu ce qui s’était passé à Dijon, alors leader (défaite 0-1, J17), où l’on sentait que vous aviez de la place pour chercher la victoire. Finalement, vous aviez pris un but à la dernière minute alors que le score était de 0 à 0…

C’est sûr qu’il faut réussir à se projeter pour marquer et l’emporter. Je ne sais pas comment le match va se dérouler contre Troyes, mais on doit déjà batailler pour la possession. On ne doit pas faire n’importe quoi avec le ballon, le rendre trop facilement. On doit bien l’utiliser.

A l’image de votre victoire la semaine dernière contre Laval en 32e de finale de la Coupe de France (1-0) à domicile, on sent que Brest a trouvé son schéma de jeu cette saison : pas spectaculaire, solide et efficace !

C’est vrai, on possède encore la meilleure défense de Ligue 2 pour le moment. Cela veut dire qu’on peut voyager sereinement, c’est très important. Après, pour finir tout en haut, on sait qu’on doit marquer plus de buts. Lors de nos dernières victoires, on a bien exploité nos coups francs et nos penalties. Mais dans le jeu, je ne me fais pas de soucis non plus. On se crée des occasions, à nous maintenant de provoquer ce brin de réussite en plus devant le gardien adverse.

Sur le plan personnel, c’est votre deuxième saison à Brest. Vous avez une grosse activité dans votre rôle de récupérateur, vous êtes titulaire, et l’on sent que vous vous éclatez en Bretagne non ?

Je me sens vraiment super bien ici ! Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter, parce que je venais de CFA (Grenoble) et que ce n’était pas facile. Mais ça fait un an et demi et que je pense avoir franchi un gros palier. Le club est également en évolution constante, et j’espère vraiment pouvoir connaître la Ligue 1 avec Brest la saison prochaine.

Même pas mal !
Même pas mal !

En parlant de Grenoble, vous avez pu suivre la performance de vos anciens partenaires contre l’OM?

Ah oui j’étais devant ma télé ! Le scénario était atypique, avec cette égalisation 3-3 à la dernière minute. Je suis très content pour tout le club, réunir 20 000 personnes contre l’OM était fabuleux. Et même si Grenoble est aujourd’hui en CFA, c’est avec ce genre de match qu’on sent qu’il y a la place pour retrouver le monde pro. Je leur souhaite vraiment de retrouver le National déjà au plus vite.

Brest a hérité de Cholet (CFA) pour les 16e de la Coupe de France. Cela peut devenir un objectif de faire un beau parcours ou ça reste anecdotique quand on joue la montée ?

On ne va pas se mentir, l’objectif prioritaire reste d’atteindre la Ligue 1. Après, c’est vrai que le tirage est plutôt clément pour nous. Mais on a vu avec Grenoble que sur un match, tout est possible. Si l’on respecte notre adversaire, on doit passer car on se doit de faire le job. Si l’on peut faire un parcours sympa en Coupe de France, on y mettra tout notre cœur. Mais il faut faire attention à ce que ne soit pas au détriment de notre objectif initial.

Crédit Photos : SB29/Olivier Stéphan

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