L’US Orléans se déplace demain sur le terrain du Dijon FCO, intraitable à domicile. Le milieu de terrain orléannais Loïc Puyo, auteur d’un début de saison remarqué, nous livre son sentiment sur cette rencontre à venir.
MaLigue2 : La victoire contre Clermont il y a 15 jours, après 9 matchs sans gagner, a du vous faire un bien fou ?
Loïc Puyo : C’est certain que la période de disette de 9 matchs faisait un peu mal, surtout après le début de championnat qu’on avait réussi. On avait vraiment à cœur de renouer avec la victoire, c’est ce qui s’est passé face à Clermont, d’autant plus importante pour nous car c’était devant notre public. Ça nous a relancé dans une bonne dynamique.
Mais vous avez quand même souffert en Coupe de France à Gonfreville, équipe de CFA2, avec une qualification aux tirs aux buts ?
On connait ces matchs-là, on sait qu’ils nous attendaient, ils ont fait le match qu’il fallait. On voulait passer ce tour, l’année dernière on avait chuté contre une CFA2. C’est toujours une phrase banale mais, en Coupe, le plus important c’est la qualification. On a eu beaucoup d’éléments contraires pendant ce match mais, malgré cela, on a réussi à se qualifier. Ça va nous donner de la force et de la confiance pour les matchs à venir.
Vous en aurez besoin à Dijon vendredi, gros défi contre une équipe qui réalise 6/6 à domicile. Le challenge sera d’être les premiers à leur piquer un point ?
On y pense. On sait que Dijon est une grosse équipe du championnat, ils ont assumé leur statut. Maintenant, on y va avec de l’ambition, on connait nos qualités et nos forces et on sait qu’on aura des armes à faire valoir contre cette équipe. Pourquoi pas aller grappiller des points ?
Vous parlez d’ambition : il s’agit de l’intention de jouer ou de tenir le plus longtemps et de placer un ou deux contres ?
On joue avec nos qualités, on sait qu’on n’est pas l’équipe qui a la plus grosse possession de balle du championnat. Mais on en a d’autres, qu’on va essayer de montrer contre Dijon. Ça va être une opposition de style. Comme les matchs à Sochaux, Auxerre, contre Brest : on se rend compte que contre les grosses écuries qui jouent bien au ballon, on oppose une vraie résistance et si derrière on arrive à planter une banderille, on ne va pas s’en priver.
A titre personnel, vous réalisez à 25 ans un début de saison canon. C’est le meilleur de votre carrière ?
Je profite d’avoir la chance de retrouver la Ligue 2 avec Orléans. Mon meilleur début de saison en carrière, je ne sais pas. L’année dernière, j’avais fait aussi un bon début, c’était peut-être encore plus difficile dans la mesure où j’arrivais dans le club et avais tout à prouver. Cette année, je fais un bon début mais je suis passé au travers de quelques matchs, je ne peux pas dire que c’est un début de saison idéal. J’aimerai aider encore plus l’équipe et si aujourd’hui j’ai des bonnes stats (3 buts et 5 passes), c’est aussi parce que les coéquipiers font le boulot derrière. Je n’ai réalisé aucun exploit individuel, c’est grâce à eux. Je suis content de moi mais ne compte pas m’arrêter là, je sais que je peux et qu’on peut faire plus.
Vous avez déjà connu la Ligue 2 avec Amiens il y a 3 ans, avez-vous noté une évolution de ce championnat ?
Cette année est beaucoup plus homogène que celle que j’ai connue, où il y avait Nantes, Lens, Monaco, des grosses écuries qui ne sont plus en Ligue 2. Au niveau du jeu, il y a plus d’intensité, les matchs sont plus homogènes, on se rend compte qu’il n’y a pas tant d’équipes qui sont décrochées.
Crédit photos : Julien Péron
si hier Puyo était là .....Orléans gagnait !ils avaient bien compris que dijon était complètement à découvert après la 5eme passe offensive !et ça a failli payé sur 3 mouvements! heureuse maladresse
Idriss !!!! à Dijon quand tu veux !!!!!