En cette fin de mois d’octobre, l’été fait un dernier détour par le stade Duvauchelle de Créteil. Du soleil, une température plus qu’agréable, un belle pelouse. Un stade partiellement garni ce samedi après-midi, mais semble-t-il un peu plus qu’à l’accoutumée…
Un bel après-midi pour jouer au football
Est-ce cette atmosphère plaisante qui donne rapidement l’impression d’assister à un bon petit match de Ligue 2 ? Probablement cela y contribue-t-il, même si l’US Créteil et l’ES Troyes AC mettent quelques minutes avant de porter le danger dans les surfaces adverses…
La première vraie banderille est pour Corentin Jean, le jeune troyen bien lancé dans l’espace frappant en première intention, Merville se couchant vite sur sa droite pour sortir la balle en corner (24ème). Deux minutes plus tard, c’est Créteil qui montre le bout du nez, Frédéric Piquionne se procurant deux situations de frappe, là aussi instantanées, sans tromper la vigilance de Denis Petric. A la 31ème, Dabo se procure la plus belle occasion de cette première période, perdant son face à face avec le gardien troyen qui sort du pied sa frappe au sol. Tout aussi vigilant, Cyril Merville arrête la tête d’Ayasse sur corner (38ème) ainsi que le coup-franc joliment enroulé d’Azamoum (43ème). Mi-temps, 0-0.
Les caméras de BeInSport nous font alors profiter d’un bout de la causerie de Philippe Hinschberger à ses joueurs. On peut penser ce que l’on veut de l’entraîneur cristollien, en tout cas il n’est pas homme à se cacher et c’est toujours avec intérêt qu’on écoute son discours. Auquel ne manque d’ailleurs pas de réagir Frédéric Piquionne, pas tout à fait en accord avec son coach. Echange de points de vue, quotidien de vestiaire. Toujours mieux qu’un quart d’heure de pub ou que les monologues sans relief de pseudo-spécialistes…
Dias marque, Troyes attaque, Nivet régale
La seconde période reprend, et l’ouverture du score de Rafaël Dias à la 57ème minute modifie totalement le cours du match. En deux temps, sa première frappe étant repoussée par Denis Petric, bien aidé ensuite par l’apathie de la défense troyenne, il peut reprendre tranquillement du plat du pied et ajuster le dernier rempart. 1-0, il reste une grosse demi-heure.
Conjuguée aux entrées en jeu de Gimbert et Nivet, l’ouverture du score cristollienne entraîne une domination sans partage des visiteurs : une frappe de Jessy Pi à ras du poteau (65ème), suivie d’une autre repoussée par Merville après une superbe inspiration de son numéro 10 (67ème), puis d’une tête manquée d’Ayasse seul aux six mètres (73ème)…les occasions se succèdent comme les offensives de l’ESTAC, sans succès. Créteil n’est même pas dangereux en contre, mais son organisation défensive et la combativité de ses joueurs permet de contenir les assauts troyens. L’illustration parfaite, Jean-Michel Lesage : le milieu de terrain est partout, défendant comme un mort de faim.
Les anciens sont éternels, c’est finalement en toute logique que Benjamin Nivet parvient à égaliser, à l’entame du temps additionnel. D’une tête précise, sur un centre impeccable. Le match nul est équitable au vu de la rencontre, même s’il ne satisfera surement pas les deux coachs. Le spectateur coupe lui sa télévision satisfait de ce bon moment passé en compagnie de la Ligue 2. Espérant que ce type de rencontre incitera les supporters à revenir plus nombreux à Duvauchelle…
Hinschberger ne sait pas gérer les fins match l'année dernière lorsqu'il entrainait Laval combien fois l equipe c est pris des buts dans les dernières secondes et à Créteil c'est la meme chose.C'est sur à Laval on ne le regrette pas.
Hinschberger ne sait pas gérer les fins match l'année dernière lorsqu'il entrainait Laval combien fois l equipe c est pris des buts dans les dernières secondes et à Créteil c'est la meme chose.C'est sur à Laval on ne le regrette pas.