L’US Orléans a parfaitement démarré sa saison avec 9 points au compteur et une deuxième place au classement. Coup de projecteur sur l’équipe coachée par Olivier Frapolli, avant le déplacement demain soir à Châteauroux.
MaLigue2 : Fin mai, Julien Cordonnier nous disait que vos adversaires de National étaient unanimes sur le fait que vous étiez une « équipe difficile à manoeuvrer ». Ce début de saison s’inscrit donc dans cette continuité ?
Olivier Frapolli : Effectivement, on est une équipe qui a pris beaucoup de points à l’extérieur l’année dernière. Sur nos 2 premiers déplacements, ça a été le cas, c’est bien d’avoir gardé cet état d’esprit.
C’était voulu d’être très sérieux et rigoureux défensivement et de jouer les coups à fond contre les 4 grosses équipes rencontrées ?
Oui, mais c’est un peu réducteur. Quand on regarde nos matchs, les deux victoires à l’extérieur ne sont pas des hold-up. On ne se repose pas uniquement sur un bloc défensif, à chaque fois on a su concrétiser nos temps forts et on a eu la volonté, notamment à Auxerre, de se déplacer avec deux attaquants et les presser haut. On a quand même pris des risques dans notre animation, on n’a pas été simplement à Sochaux et Auxerre avec un bloc bas et prier pour avoir un ballon de contre, même si on a été efficaces.
C’est vrai qu’on ne marque pas beaucoup de buts et qu’on en prend peu, ce qui pourrait se résumer par « Orléans a un gros bloc ». Oui, on a un gros bloc, mais on a aussi la volonté d’évoluer avec deux attaquants axiaux pour marquer des buts. Pour moi bien défendre, c’est pour pouvoir ensuite mieux attaquer.
Par contre le tarif de vos rencontres c’est 1 but / match ; vous plombez un peu la moyenne générale ?
(rires) On aimerait comme tout le monde en marquer d’avantage, maintenant ce n’est pas force d’essayer. On a un point à améliorer, c’est ce réalisme offensif. Sur les matchs à domicile, on s’est créé beaucoup d’occasions, on n’a pas eu un ratio très important occasion / but marqué ; pour tuer les matchs notamment. Quand on a des temps forts avec des occasions assez nettes, il faut avoir la capacité de marquer pour faire le break et moins subir derrière.
C’est là qu’un garçon comme Samir Benmeziane peut vous apporter…
Disons que c’est un profil qu’on n’avait pas. On a des joueurs de qualité au niveau offensif, on a du nombre. Après, quand on joue en 4-4-2, on sollicite beaucoup nos attaquants par ce jeu assez vertical. On a des garçons d’espace, certains d’expérience, il manquait un « garçon de surface ». Je pense que c’est la première qualité de Samir, il sent les coups, il est toujours bien placé. Il a marqué 11 buts la saison passée à Nîmes, pas toujours spectaculaires mais en étant toujours bien placé. On espère qu’il aura le même rendement.
Vous avez rencontré 4 « candidats à la 1ère partie de tableau » (Sochaux, Nancy, Brest, Auxerre) et vous basculez sur 2 matchs contre des équipes qui devraient jouer dans votre zone ; Châteauroux puis Laval… Vous appréhendez les matchs de la même manière ?
Tout à fait, le classement aujourd’hui est anecdotique. Je pense que les clubs que nous avons rencontré étaient placés comme favoris mais quand on est promu et un des plus petits budgets, on sait très bien que ça va être compliqué. Châteauroux et Laval restent deux adversaires qui ont une longue histoire en Ligue 2, ce sont des matchs tout aussi importants. On n’a pas deux comportements même si on sait que ce sont des matchs peut-être contre deux concurrents directs pour le maintien, qui auront une importance particulière. Très honnêtement, à notre niveau on prend les matchs avec le maximum d’engagement et de sérieux.
Et Châteauroux-Orléans, c’est un derby ? Il y a une espèce de suprématie régionale pour vos supporters ?
Avec Tours, ce sont les deux autres équipes de la Région Centre. On s’est invité auprès de ce duo, ça fait trois équipes pour la Région, c’est bien. On aura effectivement envie de défendre nos couleurs contre ces deux clubs, à commencer par Châteauroux qui reste quand même un club emblématique.
Il reste quelques jours de mercato. C’est terminé pour le club ?
Oui, c’est terminé. On est encadré par la DNCG. On a essayé de faire un recrutement malin, en restant dans le cadre de notre masse salariale. C’est important de ne pas faire n’importe quoi, on est resté dans ce qu’on voulait faire et par rapport à ce début de saison on est satisfaits des recrues.
Crédit photos : Julien Peron
Trés bonnes questions et très bons commentaires étant le papa du coach je suis peut être un peu partial mais je suis aussi le premier supporter d Orléans alors ALLEZ L USO
Merci :) Vous pouvez être fier du travail d'Olivier !
Nous sommes fiere de notre equipe 1ere a orléans ns avons un entraineur extraordinaire un staff extra aussi avec julien cordonnier et j en passe vive l uso