Championnat

Dijon laborieux rêve encore de L1

Une confrontation entre deux équipes aux motivations bien éloignées. D’un côté, Orléans doit quitter la zone rouge. De l’autre, Dijon doit raccrocher au bon wagon et rester à trois points du podium pour ambitionner la montée. Au final : un match à vite oublier pour les spectateurs, tant les deux formations ont été crispées pendant 90 minutes d’un ennui royal.

Samuel "Sauveur" Souprayen.
Samuel « Sauveur » Souprayen.

Dans la léthargie collective, deux hommes sortent du lot. Les deux latéraux dijonnais Pape Paye et Samuel Souprayen sont de tout les bons coups défensivement. Plus de mobilité, plus d’impact, et comme par hasard, cela permet de se retrouver en avance dans chaque situation chaude. Et ce, même dans la surface adverse. Alors que les occasions nettes se comptent sur les doigts d’une seule main, que les offensifs ratent à peu près tout dans un match d’une qualité technique proche du néant, Souprayen est plus prompt que la défense Orléanaise pour conclure en force, et du droit, après une tête de Tavares sur la barre de Balijon (0-1, 86e minute) sur la seule action construite de la partie. Service minimum mais efficacité maximale au niveau comptable pour les hommes d’Olivier Dall’Oglio.

Un succès inespéré

Mais cette victoire peut-elle remettre en confiance le DFCO pour la fin de championnat et le sprint pour la montée ?  Vraiment pas sûr… Quinzièmes de la phase retour, les Dijonnais ont encore montré des lacunes énormes sur le terrain d’un relégable, logiquement bien en place et regroupé en défense. Ce succès est inespéré, et les meilleures situations sont même à mettre à l’actif des locaux en contre avec Benmeziane (27e, 75e). Manque de cohésion flagrant dans le pressing de Dijon, des discussions incessantes et le sentiment que les joueurs se découvrent sur le terrain. Assez inquiétant après 33 journées. Et on ne parle pas du nombre affolant de pertes de balles faciles, du manque d’agressivité dans les duels et de ce jeu bien trop statique pour déstabiliser l’adversaire… Pour l’heure, c’est suffisant. Mais ça ne passera pas tout le temps.

Orléans pourra regretter de ne pas avoir pris un peu plus de risques, de ne pas avoir su prendre les choses en mains à la maison face à une équipe du haut de tableau fébrile et désorganisée. L’USO reste engluer dans la zone de relégation, avant un déplacement déterminant mardi sur le terrain de l’AC Ajaccio (17e), juste un point devant.

Crédit photo : DFCO/Vincent Poyer

Vos commentaires :

  1. philou

    ""Manque de cohésion flagrant dans le pressing, des discussions incessantes et le sentiment que les joueurs se découvrent sur le terrain. Assez inquiétant après 33 journées. Et on ne parle pas du nombre affolant de pertes de balles faciles, du manque d’agressivité dans les duels et de ce jeu bien trop statique pour déstabiliser l’adversaire…"" ah .... vous , vous venez de voir dijon jouer !!!

    1 réponse

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