AJ Auxerre

Agis Auxerre, tiens le Paris !

Vingt mille Auxerrois attendus à Saint-Denis pour LE match d’une saison. L’AJA, dernière représentante de MaLigue2, n’a rien à perdre contre un PSG logiquement favori. Pour sa sixième finale de Coupe de France de son histoire, Auxerre va devoir créer l’exploit !

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Un an après la Gambardella, Auxerre de retour au Stade de France pour la Coupe de France.

En Ligue 1, les Bordelais s’imaginent déjà européen grâce à leur sixième place. Supporters légitimes de Paris, qui leur rendrait bien service en cas de victoire. Après un triplé Trophée des Champions-Coupe de la Ligue-Championnat, le PSG ne laisse que des miettes dans les compétitions nationales et fonce vers un quadruplé historique… Mais une autre alternative moins radieuse pour les supporters Girondins existe : voir Auxerre soulever la coupe et se déplacer sur le continent la saison prochaine à leur place !

Un doux rêve ? La Coupe de France réveille souvent les suppléments d’âme et regorge d’épopées magnifiques. Alors pourquoi pas en Bourgogne ? « Contre des clubs de divisions inférieures, on ne voulait pas faire partie des surprises », expliquait Jamel Aït Ben Idir cette semaine. Du septième tour à Dinsheim (District, 3-0) à la demi-finale contre Guingamp (L1, 1-0), jamais l’AJ Auxerre ne s’est défaite de ce sérieux qui la caractérise le mieux cette saison. Contre le tenant du titre, les Icaunais ont réalisé une première période exceptionnelle pour se frayer un chemin jusqu’au Stade de France.

Deux tours franchis aux tirs au but

Contre Paris, Auxerre devra s’appuyer sur sa solidité défensive, sa véritable force tout au long de son parcours débuté en novembre 2014. Sept matchs disputés, un seul but encaissé au Poiré-sur-Vie (National, 1-1 ; 6-5 TAB). Car quand l’attaque ne trouve pas la solution pour faire la différence dans le jeu, l’AJA ne redoute pas l’exercice pourtant délicat des tirs au but. Par deux fois déjà, les Bourguignons ont fait la différence dans ces séries si spéciales.

Jean-Luc Vanucchi et son équipe ne laissent rien au hasard. Car le pénalty n’est pas un jeu du pile ou face, comme entendu trop souvent lors des matchs à élimination directe. « Au Poiré, on est passé comme ça, on n’en a manqué aucun. Ça fait partie du boulot de veille de match de tirer avec le plus grand sérieux », précisait le coach avant la demi-finale à Brest… remportée après les prolongations (0-0, 4-2 TAB). La liste des tireurs adverses et de leur côté préféré collée sur la bouteille d’eau de Léon lors de cette série victorieuse en Bretagne a marqué les esprits.

Bis repetita à Saint-Denis ? Dix ans après la dernière Coupe glanée, l’histoire serait belle pour passer de la minérale au champagne, et de faire plonger toute une ville dans l’ivresse du bonheur…

 

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