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Entretien ML2 – Faruk Hadzibegic : « Je pense que nous serons meilleurs que l’année dernière »

Après avoir débuté notre tour clubs de Ligue 2 à l’aube de la reprise du championnat avec Châteauroux, poursuivons du côté de Valenciennes. Le club nordiste, quatorzième en 2016-2017, entend cette fois jouer les trouble-fête. Pour cela, le VAFC s’est déjà activé sur le marché des transferts, en signant six joueurs. Et s’il devrait y avoir encore quelques arrivées, petit bilan de la situation valenciennoise après une semaine d’entraînement avec le coach, Faruk Hadzibegic.

Faruk, déjà six recrues au VAFC. Cela fait-il du bien d’avoir du sang frais après un mercato estival 2016 marqué par une unique arrivée ?

Cela fait du bien, oui. Mais nous pourrons discuter davantage objectivement quand le mercato sera terminé. Je souhaite que nous recrutions un ou deux garçons supplémentaires. Nous devons doubler les postes. Et puis, il est possible, comme chaque année, que certains joueurs souhaitent partir. C’est néanmoins mieux d’avoir beaucoup plus de monde. En quantité, c’est déjà mieux.

Quels profils aimeriez-vous encore attirer ?

Pour doubler les postes, il nous faudrait un défenseur axial, un latéral gauche, et puis j’aimerais aussi doubler les postes au milieu, où nous ne sommes pas encore au complet.

Cela ramène un peu de profondeur de banc. C’était vraiment ce paramètre qu’il a manqué à Valenciennes pour parvenir à l’objectif de L1 fixé l’an passé

C’était un des paramètres, pas le seul. Le banc de touche nous a sûrement coûté quelques points. Il y avait aussi la fatigue, l’exposition aux cartons rouges, cartons jaunes… Il y a eu pas mal de choses également.

Cela fait deux années de suite que Valenciennes craque après un quart de championnat. Que faudra-t-il faire pour ne pas vous voir reproduire ce même schéma ?

Il y a un meilleur exemple à utiliser. Le PSG, malgré son argent, n’a pas réussi à gagner le championnat, n’a pas réussi à aller en demi-finales de Ligue des Champions. Le football, c’est un jeu sans vérité. J’ai été courageux, je le suis toujours. Je ne changerai pas ma mentalité. On peut modifier le discours, mais je suis quelqu’un de très ambitieux. Je souhaite travailler pour la gagne. La victoire est quelque chose de normal. Lorsqu’on perd, on se pose des questions. Nous sommes dans la progression, dans le bon sens. Quand je regarde notre championnat, aussi, des clubs avec un budget supérieur au nôtre ne sont pas montés. D’autres, avec l’objectif maintien, ont accédé à l’élite à la dernière seconde. Je suis vraiment honnête. J’ai un travail à faire, je le fais à fond la caisse, avec l’engagement de tout le monde. Je pense que nous serons meilleurs que l’année dernière. D’ailleurs, je ne regrette aucune de mes déclarations.

« On m’a critiqué pour mon optimisme »

Ces déclarations seront-elles les mêmes pour la saison à venir ?

Dans la mentalité, je ne changerai aucun iota. Dans le discours, je m’adapterai à tout le monde. Je tiens à rappeler qu’à la fin du championnat 2016-2017, on m’a critiqué pour mon optimisme.

Revenons sur la préparation estivale. A l’instar de l’an passé, vous avez organisé un stage de deux semaines, cette fois en Espagne (Autriche en 2016). Pourquoi une telle durée ?

Nous sommes dans une période où de nombreux joueurs changent. Il n’y a pas meilleure manière que de rester ensemble sur une période relativement longue, afin de travailler, de répéter. Après, pourquoi allons-nous en Espagne ? Tout simplement car c’est moins cher qu’en France. Et les conditions sont optimales. Je n’ai aucune raison de partir ailleurs. Je souhaitais aller à Clairefontaine, il n’y a pas de place. Au Touquet aussi… Je n’ai aucun regret de partir en Espagne.

Cet été, vous pourriez perdre votre attaquant, Nuno Da Costa. Avez-vous un espoir de le conserver ?

Mon joueur est sous contrat. Aujourd’hui, il est disponible. Il s’entraîne, il n’est plus blessé. Jouera-t-il ? Tout dépendra de ce qu’il montre sur le terrain. Je souhaite le garder, par rapport à ses qualités footballistiques et humaines. Lui avait exprimé la volonté de partir l’an dernier. Après, aujourd’hui, je n’ai aucun reproche à lui faire sur son travail. Il ne m’a jamais posé de problèmes personnels dans le travail.

Propos recueillis par Laurent Mazure, au Mont Houy

Vos commentaires :

  1. Olivier 97480

    Allez Faruk fais nous rêver cette saison, on demande pas mieux, et surtout cette saison faut absolument gagner le derby à la maison, allez V.A !

    2 réponses
  2. Feront

    Pourquoi matin n'est pas titulaire pour mol LL est indispensable

    2 réponses

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