RC Strasbourg

Jérémy, d’Australie à la Meinau pour Strasbourg-Bourg

Fou ? Non. Jérémy Martin est avant tout supporter. Strasbourgeois d’origine, fan du RCS « depuis ma naissance » grâce « à mon papa qui m’a mis dedans« . Des couleurs transmises de génération en génération. Comme beaucoup. Comme souvent.

Vendredi soir, il fera partie des 29 000 privilégiés à entrer dans l’enceinte du possible futur champion de Ligue 2. Un titre qui serait synonyme de Ligue 1. Une récompense jouissive et une façon d’amortir un périple entrepris simplement dans l’optique de ce choc. Depuis deux ans, Jérémy vit à Sydney. Et s’il effectue un rapide retour en France, ce n’est pas pour retrouver ses vignobles alsaciens. « Je fais le voyage uniquement dans le but de voir le match. » Le billet ne ment pas.

Un départ mercredi d’Australie, une arrivée ce jeudi matin sur le continent européen. Un retour dès lundi, une fois la liesse du week-end retombée. « J’ai attendu le nul à Niort (37e journée) pour me décider. J’avais en tête ce voyage depuis longtemps. Etant à Sydney, deux ans sans Meinau, j’en ai mal au ventre. » Un état compréhensible pour cet ancien ultra !

« Je n’ai pas loupé un match »

Un supporter pas comme les autres qui fait fi de sa fatigue pour suivre ses protégés, depuis l’autre coin de la planète. « Je n’ai pas loupé un match. Je me réveillais à 4h du matin pour suivre les rencontres du RCS devant des Stream. » A trembler et hurler devant son PC. Vendredi, il pourra se lever et chanter en compagnie d’un « mur bleu » qu’il « découvre pour la première fois« .

Cette fête, il en rêve. Pourtant, il faudra se défaire d’un Bourg qui ne viendra pas faire de la figuration. « Niort ne nous a pas fait de cadeaux. Je suis persuadé que Bourg se prépare à jouer cette affiche afin de nous empêcher de gagner. » A l’image d’une « Ligue 2 très compliquée« , il ne s’imagine pas une partie de plaisir. Il comptera sur l’armada offensive alsacienne pour contrarier les plans de la bande de Della Maggiore. « Notre force, c’est l’attaque. Et puis le fait de ne pas avoir ce stress qu’a connu Reims et que connaît actuellement Lens par exemple« .

Une attaque de feu et une force de caractère hors du commun. Un peu à l’image d’un Jérémy qui n’a pas réfléchi longtemps avant de rallier la France. Ce 19 mai 2017, il espère s’en souvenir toute sa vie. Puis revenir en Australie comblé et rassasié.

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