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Nîmes, c’est bandant !

Nîmes devient orgasmique. Il y a de la folie, un brin d’insouciance et beaucoup d’envie dans le jeu sudiste. Une détermination évidente convertie en réalisme décapant. De l’audace aussi. En témoigne cette stratosphérique frappe à 30 mètres d’Azouni, vendredi soir à Nancy. La confiance joue aussi. En 2016, le Nîmes Olympique en regorge.

En 3 matchs depuis début janvier, les Crocos ont pris 9 points, marqué 12 fois, ont atomisé Clermont, surpris Nancy et quitté la dernière place. En 3 semaines, les équipiers d’Anthony Koura rivalisent avec les meilleures formations de l’antichambre. En 3 semaines, le NO est devenu la demoiselle que l’on rêve tous d’épouser. Séduisante, pimpante, fraîche. A défaut de transformer l’essai (attendons mai), cette équipe affiche de véritables promesses. Ne manquait qu’un déclic, qu’un enchaînement de bons résultats. Bernard Blaquart a trouvé la formule.

Toujours relégables, les Nîmois ont pris la mesure de leur faiblesse. La fragilité de leur défense se compense maintenant par une attaque détonante. La 5e de Ligue 2. Vendredi, elle a humilié la première, Nancy. L’ASNL en a pris 4 d’un coup, portant son total à 17. Que peut-il arriver ? Que faut-il éviter ?

Le 9/9 n’a pas encore permis d’afficher du vert. Le NO reste relégable et n’est pas sorti d’affaire. Il serait trompeur et même grave de se croire arriver. Eviter de s’enflammer doit être le maître mot. Bernard Blaquart a la lourde tâche de demander encore plus à ses garçons. Un redoublement d’efforts indispensable. La rechute peut faire mal. Le menu à venir est un atout autant qu’un handicap. Dans 4 journées, nous devrions tous savoir si Nîmes peut répondre à ses ambitions. Auxerre, Ajaccio, Niort et le Paris FC au programme. Que du lourd mais du bon. De l’enjeu, du stress et, si les Crocos mordent toujours aussi bien, du spectacle !

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