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Bryan Bergounoux évoque l’argent, les huissiers, sa vie (heureuse) actuelle

En Ligue 2, les salaires se veulent beaucoup moins conséquents qu’en Ligue 1. Malgré tout, bon nombre de citoyens seraient heureux d’avoir une aussi belle paie à la fin du mois (de 2000€ à 20 000€, certains gagnent plus). Dans le dernier numéro de France Football à paraître ce mercredi dans les kiosques, l’hebdomadaire a souhaité en savoir davantage sur les conditions de vie d’un joueur de L2. Il est allé à la rencontre de Bryan Bergougnoux, attaquant de Tours et ancien de la maison lyonnaise. Lui émarge à 14 000€ brut. Et cela peut monter davantage avec les primes :

« À Tours, c’est 300€ la victoire, 450€ à l’extérieur. Ce sont des belles primes. Dans les grands clubs de Ligue2, ça peut monter jusqu’à 800 ou 900€ la victoire. Mais, par rapport à Lyon ou Toulouse où j’ai joué, c’est presque dix à vingt fois moins…« 

Sans tabou, il évoque ses difficultés passées lorsqu’il était à Toulouse : « J’avais mis 110 000€ dans une voiture… Et même un peu plus à cause du crédit et des intérêts. […] On fait des crédits, pendant quatre, cinq ans tu ne payes que des intérêts, et après tu ne peux plus assumer. Au TFC, je prenais 60 000€ brut par mois. Mais quand tu es célibataire, il faut presque  enlever la moitié, et je remboursais quasiment 20 000€ de crédit par mois ! Ils ont été jetés par la fenêtre. À la fin, je ne pouvais plus payer, il a fallu revendre tous les biens. Et quand les huissiers arrivent… Ils sont repartis avec ma  grosse voiture notamment. Aujourd’hui, je paye encore ces erreurs.« 

Et même si aujourd’hui, le joueur gagne beaucoup moins, il se dit plus heureux : « J’avais une philosophie de vie qui était complètement différente de celle d’aujourd’hui. Même si je n’avais plus de sous à la fin, je m’en foutais, je n’en avais pas avant. Maintenant que je suis père de famille et que je suis avec une femme qui mérite mieux que ce que je pourrais lui offrir, ça me fait un peu chier, mais on vit simplement. C’est dommage, ç’aurait été mieux d’avoir un peu plus de sous. Mais on est heureux. C’est très contradictoire, mais je me trouve beaucoup plus heureux et épanoui avec 14000 € par mois et des dettes que je ne pouvais l’être quand j’étais célibataire à vingt ans avec des salaires extraordinaires.« 

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