AJ Auxerre

L’AJA sur les traces du Havre et de Guingamp ?

Samedi soir au Stade de France, l’AJ Auxerre défiera le triple champion hexagonal en titre parisien en finale de la Coupe de France. Pour la douzième fois dans l’histoire de la compétition une formation de Ligue 2 disputera l’ultime match de l’épreuve. Retour exhaustif sur les cas précédents.

Le message a le mérite d'être clair...
Le message a le mérite d’être clair…

Dix ans après sa dernière finale de Coupe de France remportée face à Sedan (2-1) grâce à un but de Bonaventure Kalou dans les arrêts de jeu (90e+4), l’AJ Auxerre s’invite de nouveau au Stade de France pour tenter cette fois-ci de damner le pion à l’ogre parisien, sacré champion hexagonal lors des trois précédents exercices de L1. Le club bourguignon disputera le dernier match de cette prestigieuse épreuve, créée en 1917, pour la sixième fois de son histoire. La deuxième en tant que pensionnaire de Ligue 2. Une performance que neuf autres membres de l’antichambre de l’élite ont réussi par le passé.

Les finales perdues :

– Charleville en 1936 : battu par le RC Paris (1-0).

– Lens en 1948 : battu par Lille (3-2).

– Valenciennes-Anzin en 1951 : battu par Strasbourg (3-0).

– Auxerre déjà, en 1979 : battu par Nantes après la prolongation (4-1).

– Orléans en 1980 : battu par Monaco (3-1).

– Sochaux en 1988 : battu par Metz aux tirs au but (5-4) après un score de 1-1 à l’issue de la prolongation.

– Sedan, en 1999, battu par Nantes (1-0) : Nul doute que le peuple sedanais n’a pas oublié la décision plus que contestable de Pascal Garibian survenue à la 58e minute. L’arbitre de la finale n’hésita pas une seconde au moment de désigner le point de penalty pour une poussette très peu évidente de Borbiconi sur Da Rocha dans la surface sur un centre de Monterrubio. Ce dernier transforma la sentence, offrit une deuxième Coupe de France aux Canaris et laissa un terrible sentiment de frustration et d’injustice aux Ardennais.

En 2004, Sébastien Roudet n'avait pu contrarier les plans de Fabrice Fiorèse.
En 2004, Sébastien Roudet n’avait pu contrarier les plans de Fabrice Fiorèse.

– Châteauroux, en 2004, battu par le PSG (1-0) : Déséquilibrée sur le papier, cette finale ne le sera pas. Incapables d’emballer le match et d’imposer leur jeu, les Parisiens s’en remettront à un coup de tête de Pauleta sur un corner de Fiorèse (65e) pour venir à bout de vaillants et étonnants Castelroussins. Le club de la capitale étant déjà qualifié pour la Ligue des champions, les Berrichons disputeront le 1er tour de la Coupe UEFA la saison suivante. Une belle aventure qui tournera court avec deux défaites contre le FC Bruges (4-0, 2-1).

– Sedan en 2005 : battu par Auxerre (2-1).

Les finales gagnées :

Le Havre, en 1959, vainqueur face à Sochaux (2-2 puis 3-0) : le HAC restera le premier club de Ligue 2 à avoir remporté la Coupe de France. Mais les Havrais ont dû jouer deux finales pour réaliser cet exploit. Le 3 mai 1959, Haut-Normands et Doubistes ne parviennent pas à se départager malgré la prolongation (2-2). Quinze jours plus tard, les deux équipes recroisent le fer. Et il n’y aura pas photo cette fois-ci puisque Le Havre s’impose facilement (3-0). Son unique victoire finale dans la compétition à ce jour.

C'était Fest-Noz au stade de France le 9 mai 2009 !
C’était Fest-Noz au stade de France le 9 mai 2009 !

Guingamp, en 2009, vainqueur face à Rennes (2-1) : Le remake de l’édition 2014 (2-0) n’avait rien de comparable au derby breton qui s’était déroulé au Stade de France cinq ans plus tôt. Evoluant en Ligue 2, l’EAG renversa une situation pourtant mal embarquée après l’ouverture du score de Bocanegra (69e). Auteur d’un doublé (72e, 83e), Eduardo endossa le costume du héros à l’issue d’une soirée dyonisienne inoubliable pour les Guingampais. Une finale qui a laissé des traces dans les têtes rennaises et vaut encore aujourd’hui aux supporters de la formation d’Ille-et-Vilaine un chambrage en règle de la part de leurs homologues costarmoricains.

Démarré au 7e tour contre Dinsheim (District), le parcours d’Auxerre s’est poursuivi par les éliminations successives de Sarreguemines (CFA2), Strasbourg (National), Jura Sud (CFA), Le Poiré-sur-Vie (National), Brest et Guingamp, tenant du titre. En sept matches, les Icaunais ont marqué onze buts pour un seul encaissé. De quoi impressionner le PSG et accomplir un immense exploit ?

Crédit photos : Panoramic

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