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Troyes, un (beau) jeu à double tranchant

Un simple accroc ? Rien d’alarmant en tout cas. Lundi, l’Estac s’est incliné sur sa pelouse. Mais le bourreau auxerrois avait tout de l’adversaire redouté par Benjamin Nivet et ses partenaires. Une formation qui s’appuie sur un bloc bas, compact, et dont les points forts se résument en deux phases de jeu : les coups de pied arrêté et les contres. Une défaite par ci, par-là, sera le prix à payer pour des Aubois joueurs. Portés par la philosophie intacte de leur entraîneur. Depuis ses débuts, Jean-Marc Furlan a toujours martelé cette fameuse « recherche de l’excellence ». Le beau jeu, la créativité, la possession utile, le spectacle. Deuxièmes après six levées, les Troyens ne peuvent plus cacher leurs ambitions. Celles d’un club programmé pour remonter rapidement parmi l’élite. Si l’AJA a su trouver le chemin des buts lundi, personne, jusqu’ici, n’avait réussi à faire trembler les filets de Petric. Preuve d’une solidité retrouvée, d’une capacité à se démener l’un pour l’autre. Reste maintenant à ne pas se faire cueillir à la maison.
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Car c’est peut-être là, à l’instar d’anciens favoris au podium, que réside la faille. « C’est à nous de résoudre ce problème », avoue Jean-Marc Furlan. Peut-être la dernière difficulté à surmonter pour un technicien qui, dans l’ombre depuis des mois, s’attèle à bâtir une équipe compétitive sur la durée, dotée de qualités techniques suffisantes pour garder si précieusement cette sphère ronde. Un jeu à risque, aussi. Les Bourguignons en ont profité. Mais sur la durée, parions sur la réussite méritée d’un simple partage du plaisir.

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