Entretiens avec joueurs

Jérémy Choplin « Ne rien lâcher et toujours travailler »

L'amorti poitrine, sans poitrine, c'est quand même classe : le toucher de Choplin...
L’amorti poitrine, sans poitrine, c’est quand même classe : le toucher de Choplin…

La course à la montée bat son plein ! Si le FCMetz mène parfaitement son affaire, il le doit notamment à son défenseur central, débauché cet été à Bastia, Jérémy Choplin. Qui a répondu à nos questions, en mode rapide, via Twitter. Voici donc notre nouvelle intweetview :

MaLigue2 : A 29 ans, tu fais partie des cadres de l’équipe de Metz. Pourtant tu as majoritairement joué en National. Tu t’accommodes bien de ce paradoxe ?

Jérémy Choplin : Cela fait 10 ans que je suis pro, j’ai connu le National pendant 6ans, ce qui m’a permis d’engranger de l’expérience, mais aussi la L2 et la L1.

Justement, qu’est-ce que ce vécu dans les divisions inférieures t’apporte en plus aujourd’hui ?

Passer par le National m’a fait comprendre que pour jouer au haut niveau il ne faut rien lâcher et toujours travailler.

L’expression bateau « Je sais d’où je viens » ; tu aimes à penser qu’elle puisse te correspondre ?

Pas forcément. Mais j’ai toutefois dû travailler durement et ne rien lâcher pour retrouver le haut niveau.

Quant l'attaquant adverse veut lui jouer une sérénade, Jérémy ne tombe pas dans le panneau...
Quant l’attaquant adverse veut lui jouer une sérénade, Jérémy ne tombe pas dans le panneau…

Ce que Metz fait cette année est remarquable, on aurait vite envie de comparer avec Bastia 2011-2012. Existe-t-il des différences marquantes ?

La principale différence est que les infrastructures à Metz sont peut-être plus développées, surtout au niveau du centre d’entraînement.

Il reste 3 matchs à gagner pour s’assurer la montée. Sincèrement, tu as pris le temps de regarder le calendrier à venir de près ?

Chaque match est important depuis le début de saison et cela ne vas pas changer maintenant que nous nous rapprochons de notre objectif.

Quand on voit jouer Metz, on se dit « Mais quel engagement, ces mecs sont morts de faim! » Tu sens que c’est impactant sur le moral adverse ?

Oui c’est une de nos qualités et elle est très importante contre nos adversaires. On a pu le voir contre Châteauroux en 2nde période par exemple.

Quitter Bastia pour Metz aurait pu s’avérer un pari risqué : quitter l’élite n’était pas un crève-cœur ?

Oui mais j’aime les défis. Metz est un club avec une histoire et un vrai projet tout comme Bastia à mon arrivée.

Quand Jérémy se détend dans les airs, c'est tout le FCMetz qui plane sur la Ligue 2...
Quand Jérémy se détend dans les airs, c’est tout le FCMetz qui plane sur la Ligue 2…

Savoir que le couple 😉 que tu formais avec Sylvain Marchal en défense centrale serait reformé à Metz a-t-il influé dans ton choix ?

Oui parce que j’ai pris plaisir à jouer à ses côtés à Bastia la saison dernière.

Il te reste deux ans de contrat à Metz, tu comptes bien en profiter en Ligue 1 cette fois-ci ?

Oui, mon but était d’aider le club à remonter en L1 et de rejouer à ce niveau sous le maillot grenat.

A titre personnel, considères-tu que c’est ta saison la plus aboutie ?

Pour l’instant oui car nous possédons la meilleure défense et j’ai participé à tous les matchs, en championnat et en coupes.

Bastia, Metz, Le Mans, Bayonne : tu as pas mal voyagé. Quel est ton club de cœur ?

Le Mans m’a permis de devenir pro mais le club de mon cœur restera Bayonne.

Si tu devais vendre la ville de Metz à tes amis corses ou basques qui pensent que l’Est de la France est sans intérêt, tu ferais comment ?

Pour l’instant je n’ai pas connu le froid, et la quiche lorraine est aussi bonne que le jambon de Bayonne et les cannelloni au brocciu 🙂

Crédit photosFCMetz M.Pira

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